UNE DECISION INSENSEE par Georges Séguy
Déporté et ancien Secrétaire Général de la CGT, Président de l' Institut d'Histoire de la CGT, Georges Séguy a déclaré durant le WE:
" La décision insensée de Nicolas Sarkozy d'introduire dans l' âme d'enfants de dix ans le spectre d'enfants juifs du même âge, déportés par le gouvernement français et exterminés atrocement par les nazis, risque de provoquer de sérieux traumatismes psychiques.
De plus, ce genre de ségrégations religieuses des victimes du nazisme est innacceptable pour ceux qui ont survécu à l'enfer des camps de la mort. Qu'elle fût générée par l'antisémitisme, par le racisme dont les tziganes ont tant souffert, ou par la haine du fascisme hitlérien et pétainiste contre les résistants de toute sensibilité politique, de toute croyance religieuse ou de toute origine ethnique, la barbarie nazie fut et reste avant tout un crime contre toute l'humanité.
Voilà ce que le devoir de mémoire devrait apprendre à nos enfants, afin de leur faire comprendre que l'important n'est pas la peur de la mort, mais l'amour de la vie"
Photo Dominique Lamiable (lors d'une manif en 1970 à Paris)
" La décision insensée de Nicolas Sarkozy d'introduire dans l' âme d'enfants de dix ans le spectre d'enfants juifs du même âge, déportés par le gouvernement français et exterminés atrocement par les nazis, risque de provoquer de sérieux traumatismes psychiques.
De plus, ce genre de ségrégations religieuses des victimes du nazisme est innacceptable pour ceux qui ont survécu à l'enfer des camps de la mort. Qu'elle fût générée par l'antisémitisme, par le racisme dont les tziganes ont tant souffert, ou par la haine du fascisme hitlérien et pétainiste contre les résistants de toute sensibilité politique, de toute croyance religieuse ou de toute origine ethnique, la barbarie nazie fut et reste avant tout un crime contre toute l'humanité.
Voilà ce que le devoir de mémoire devrait apprendre à nos enfants, afin de leur faire comprendre que l'important n'est pas la peur de la mort, mais l'amour de la vie"
Photo Dominique Lamiable (lors d'une manif en 1970 à Paris)