CARDIAQUE & EXPULSEE!

Publié le par Jacquot

Ca se passe à quelques centaines de mêtres de chez moi. malgrè une forte mobilisation, une mère de famille kurde, gravement malade, a été renvoyée hier matin avec ses deux enfants vers la Turquie. J'ai honte à ma France, terre d'acceuil!
Frédéric Seaux, correspondant journaliste à l' Humanité, publie aujourd'hui un article sur ce qui se passe ici, à quelques pas de chez nous. Permettez moi de vous en faire profiter, et n'hésitez pas réagissez!

"En ces temps de célébration des médaillés olympiques français, il y en a une qui sans aucun doutedétient la palme : c'est madame le préfet de Mayenne qui pourra aujourd'hui, en revant Nicolas sarkozy, s'enorgeuillir de mener avec zèle la politique d' acharnement du gouvernement à l'encontre des sans-papiers. Malgré sa situation médicale gravissime, une mère de famille turque, d'origine kurde, Elif Kocamer, a été renvoyée hier matin par avion depusi Orly, dès 9 heures du matin, avec ses deux enfants Eren et Ahmet, agés de cinq ey douze ans en Turquie où réside son mari, expulsé de France en novembre 2007. Et ce contre l'avis du médecin du centre de rétention d' Oissel (Seine-Maritime) où cette résidente de Laval était incarcérée depuis le 12 août dernier.
DIRECT A ORLY
Pour le praticien, le voyage et le retour en Turquie seraient très dangereux pour la santé d' Elick Kocamer, victime d'un infarctus survenu il y a trois ans. La Préfecture de Mayenne et la justice ne sont pas de cet avis. Et on préféré retenir l'avis du médecin inspecteur de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales qui, sans avoir ausculté la patiente et sur simple lecture du dossier médical a décrété que cette femme pouvait être soignée en centre de rétention mais aussi en Turquie.
La mobilisation, tant à Laval qu' à Oissel, du Réseau Education Sans Frontières de la Mayenne, du comité de soutien des parents d'élèves des enfants de Kocamer et du Parti communiste de Mayenne présents à Oissel jusqu'au dernier moment, soutenus activement par Thierry Foucaud, le sénateur Maire de la ville, et par Jean- Paul Lecoq, député maire de Gonfreville - l' Orcher (Seine-Maritime) qui ont interpellé Rama Yade et Brice Hortefeux, n'y a rien fait. A 5h30 du matin, cette mère et ses deux enfants étaient réveillés: destination officielle, le centre de rétention de Plaisir (Yvelines) En réalité, ils allaient tout droit droit vers Orly sans que leurs soutiens puissent réagir rapidement. En Turquie, le petit Eren devra attendre un an avant de pouvoir repartir à l'école qui ne commence qu'à l'âge de sept ans . Quant à son frère aîné de douze ans, il devra retourner en CP car il n'écrit pas la langue. Pouront-ils bénéficier du regroupement familialmis en avant par le gouvernement français lorsque cela l'arrange pour justifier cette expulsion? Rien n'est moins sûr. En turquie, le mari habite chez sa mère et cette dernière est dans l'incapacité d'héberger d'autres personnes. Et quand on connait la situation dramatique des kurdes dans ce pays, on a de quoi s'onquiéter quant à la sécurité de la famille, dont deux membres ont déjà été tués il ya quelques années" 
Le centre de rétention de Oissel se trouve à 2 km de chez nous, je me sens humilié....

Publié dans Humeur

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F
Je suis l'auteur de cet article et comme vous, je ne peux resté insensible au sort tragique réservé aus sans-papiers sur nore sol "patrie des droits de l'homme" mais seulement dans les mots.La lutte se passe aujourd'hui et maintenant.Bien à vousFrédéric SEAUX
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A
Comment ne pas réagir ? Hier encore j'étais sur le site du RESF (réseau education sans frontières) et je relisais les lettres adressées à Mr Heurtefeux comment fait il pour dormir ? J'avoue que cela me colle des insomnies de savoir comment la France agit face à des êtres humains... J'étais hier indignée d'habiter un département : la Manche, où un de ses hommes politiques de prestige vient d'être nommé au ministère de Heurtefeux en la personne de Michel BAS... Quel dégout j'ai pous ces personnes. Et ce qui m'inquiète le plus c'est que si nous devions revoter demain pour les Présidentielles je crains que les votes s'orienteraint de la même façon qu'en 2007.... face à un manque d'information, un manque d'opposition et à une peur sur laquelle le pouvoir et les médias surfent sans contest.
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